BassinesNonMerci on Nostr: Face aux luttes écologistes, le retour de l’État barbouze Des boîtiers GPS ...
Face aux luttes écologistes, le retour de l’État barbouze
Des boîtiers GPS espions sous des voitures, des caméras de surveillance dissimulées devant des lieux de réunion : les activistes des réseaux Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre sont confrontés à une offensive d’espionnage inédite.
Extraits :
Le 20 mars dernier, à Poitiers, Virgile et Justine, qui approvisionnent les cantines du mouvement contre les #mégabassines, dont celle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ont découvert des balises GPS fixées sous leurs voitures respectives. En février, une caméra est détectée dans une camionnette, positionnée devant l’entrée d’un local de réunion. En janvier, Julien Le Guet, animateur de #BassinesNonMerci, a trouvé lui aussi un boîtier GPS sous son camion. En mars précédent, c’était une caméra qui avait été placée devant le domicile de son père. En octobre, deux autres caméras avaient été identifiées sur des poteaux électriques, à Dijon, devant des lieux de réunion (les #Tanneries et les #Lentillères).
La surveillance du mouvement écologiste par l’appareil d’État a été aussi mise en évidence par la fuite d’une note du Renseignement territorial, intitulée « Les Soulèvements de la Terre, vecteur de radicalité des luttes écologistes », dont la teneur a été révélée par Le Parisien, et que le site Lundi matin (npub1x6ng3xaufy6a7m26pr4j22002q7dy0tjql40065kgswzkyvhvdhsw5hdkf (npub1x6n…hdkf)) a publiée in extenso. Y figurent notamment les identités d’un certain nombre de personnes qui ne sont pas des porte-parole et ne sont pas apparues publiquement.
En janvier, à Niort et à La Rochelle, deux procès ont permis de montrer l’ampleur des moyens déployés par l’État pour identifier les manifestant·es antibassines ayant participé aux mobilisations contre les réserves de Mauzé-sur-le-Mignon et de Cram-Chaban, en septembre et novembre 2021. Comme l’a rapporté Libération, les gendarmes avaient relevé « les numéros de tous les téléphones utilisés aux horaires de la manifestation et à proximité de Mauzé-sur-le-Mignon », moyennant de multiples réquisitions aux opérateurs de #téléphonie.
Lire l’article 🔒 sur npub1lx0sny08e8ycg7wr364u7v0vvuzp8fy35g9vgz4762kt9y2rkapq4s29qx (npub1lx0…29qx) https://www.mediapart.fr/journal/france/020623/face-aux-luttes-ecologistes-le-retour-de-l-etat-barbouze
Des boîtiers GPS espions sous des voitures, des caméras de surveillance dissimulées devant des lieux de réunion : les activistes des réseaux Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre sont confrontés à une offensive d’espionnage inédite.
Extraits :
Le 20 mars dernier, à Poitiers, Virgile et Justine, qui approvisionnent les cantines du mouvement contre les #mégabassines, dont celle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ont découvert des balises GPS fixées sous leurs voitures respectives. En février, une caméra est détectée dans une camionnette, positionnée devant l’entrée d’un local de réunion. En janvier, Julien Le Guet, animateur de #BassinesNonMerci, a trouvé lui aussi un boîtier GPS sous son camion. En mars précédent, c’était une caméra qui avait été placée devant le domicile de son père. En octobre, deux autres caméras avaient été identifiées sur des poteaux électriques, à Dijon, devant des lieux de réunion (les #Tanneries et les #Lentillères).
La surveillance du mouvement écologiste par l’appareil d’État a été aussi mise en évidence par la fuite d’une note du Renseignement territorial, intitulée « Les Soulèvements de la Terre, vecteur de radicalité des luttes écologistes », dont la teneur a été révélée par Le Parisien, et que le site Lundi matin (npub1x6ng3xaufy6a7m26pr4j22002q7dy0tjql40065kgswzkyvhvdhsw5hdkf (npub1x6n…hdkf)) a publiée in extenso. Y figurent notamment les identités d’un certain nombre de personnes qui ne sont pas des porte-parole et ne sont pas apparues publiquement.
En janvier, à Niort et à La Rochelle, deux procès ont permis de montrer l’ampleur des moyens déployés par l’État pour identifier les manifestant·es antibassines ayant participé aux mobilisations contre les réserves de Mauzé-sur-le-Mignon et de Cram-Chaban, en septembre et novembre 2021. Comme l’a rapporté Libération, les gendarmes avaient relevé « les numéros de tous les téléphones utilisés aux horaires de la manifestation et à proximité de Mauzé-sur-le-Mignon », moyennant de multiples réquisitions aux opérateurs de #téléphonie.
Lire l’article 🔒 sur npub1lx0sny08e8ycg7wr364u7v0vvuzp8fy35g9vgz4762kt9y2rkapq4s29qx (npub1lx0…29qx) https://www.mediapart.fr/journal/france/020623/face-aux-luttes-ecologistes-le-retour-de-l-etat-barbouze