Alexis Roussel on Nostr: Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et ...
Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et Grégoire Barbey
Des pirates des mers aux pirates du numérique
Si internet est à la base d’une révolution tant des comportements que des modes de pensée, ce sont les individus qui conduisent ces changements. On peut noter une singularité de l’Histoire parmi ces individus : les pirates. Au XVIIe siècle, grâce aux nouvelles technologies de navigation, des individus se sont mis en quête de découvrir un monde nouveau avec l’espoir d’y trouver des richesses. La piraterie de cette époque a évidemment un fort caractère romantique et mythique. Le pirate est celui qui, épris de liberté, s’extrait de la société et de ses règles contraignantes. Il se met en quête de quelque chose de neuf en créant ses propres règles et sa propre manière de s’organiser avec celles et ceux qui l’accompagnent. Si le pirate du XVIIe siècle est intéressant, ce n’est pas tant par sa brutalité, mais plutôt par sa capacité à se servir des technologies de son temps pour s’affranchir des anciens modes de pensée. Ce n’est pas par hasard si les points de comparaison entre les pirates des mers du XVIIe siècle et les pirates informatiques ne manquent pas. Dans les deux cas, c’est l’establishment qui a affublé ces individus du qualificatif de pirates. Étymologiquement, le terme est issu de pirata en latin, que l’on peut traduire par celui qui tente la fortune, celui qui entreprend. Pirata est un emprunt du grec peiratês qui signifie brigand, bandit qui court les mers pour attaquer les navires. Peiratês est un mot grec dérivé du verbe peiraô que l’on peut traduire par s’efforcer de, essayer de, tenter sa chance à l’aventure. À l’origine donc, le pirate est quelqu’un qui se situe par son mode de vie et ses actions hors du système, voire hors la loi. C’est l’ordre établi qui le catégorise de cette manière. Au début d’internet, les individus qui partagent librement des fichiers sur internet se font aussi qualifier de pirates. Ce n’est pas un hasard.
Des pirates des mers aux pirates du numérique
Si internet est à la base d’une révolution tant des comportements que des modes de pensée, ce sont les individus qui conduisent ces changements. On peut noter une singularité de l’Histoire parmi ces individus : les pirates. Au XVIIe siècle, grâce aux nouvelles technologies de navigation, des individus se sont mis en quête de découvrir un monde nouveau avec l’espoir d’y trouver des richesses. La piraterie de cette époque a évidemment un fort caractère romantique et mythique. Le pirate est celui qui, épris de liberté, s’extrait de la société et de ses règles contraignantes. Il se met en quête de quelque chose de neuf en créant ses propres règles et sa propre manière de s’organiser avec celles et ceux qui l’accompagnent. Si le pirate du XVIIe siècle est intéressant, ce n’est pas tant par sa brutalité, mais plutôt par sa capacité à se servir des technologies de son temps pour s’affranchir des anciens modes de pensée. Ce n’est pas par hasard si les points de comparaison entre les pirates des mers du XVIIe siècle et les pirates informatiques ne manquent pas. Dans les deux cas, c’est l’establishment qui a affublé ces individus du qualificatif de pirates. Étymologiquement, le terme est issu de pirata en latin, que l’on peut traduire par celui qui tente la fortune, celui qui entreprend. Pirata est un emprunt du grec peiratês qui signifie brigand, bandit qui court les mers pour attaquer les navires. Peiratês est un mot grec dérivé du verbe peiraô que l’on peut traduire par s’efforcer de, essayer de, tenter sa chance à l’aventure. À l’origine donc, le pirate est quelqu’un qui se situe par son mode de vie et ses actions hors du système, voire hors la loi. C’est l’ordre établi qui le catégorise de cette manière. Au début d’internet, les individus qui partagent librement des fichiers sur internet se font aussi qualifier de pirates. Ce n’est pas un hasard.