Chronic-Yonic :flag_lesbian: on Nostr: (Continued) > > À Montréal, mais aussi partout en Amérique du Nord, « l'une des ...
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> À Montréal, mais aussi partout en Amérique du Nord, « l'une des raisons pour lesquelles il a toujours été difficile de maintenir des espaces lesbiens, c’est que les femmes sont en moyenne moins bien payées que les hommes », explique-t-elle.
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> Difficile alors pour les bars lesbiens de se constituer une clientèle fidèle, prête à dépenser suffisamment d’argent pour se maintenir à flot.
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> D’autant plus que « les femmes sont généralement plus orientées vers l'aménagement de leur vie privée », pointe Line Chamberland.
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> **« Les femmes trouvent davantage une sociabilité qui s'appuie sur le réseau d'amies. Alors que pour les hommes, la vie publique et la présence des bars vont plus de soi. » - Line Chamberland, sociologue retraitée**
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> La clientèle homosexuelle masculine serait aussi plus constante, car les hommes sont socialisés de façon à être « plus axés sur la consommation de la sexualité », dit Mme Chanady.
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> Même son de cloche pour Line Chamberland : « Les lesbiennes vont dans les bars pour se trouver une copine et une fois qu'elles sont en couple, elles ne sortent plus. »
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> « Bien qu'on n'ait pas de statistiques sur ce phénomène précis, je pense que ce cliché vient quand même d'une certaine réalité », ajoute la sociologue.
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> Autre piste d’explication : avec la montée du mouvement queer dans les années 1990, les bars lesbiens en non-mixité ont commencé à être remis en question.
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> « Certains étaient d'avis qu’on avait moins besoin d’avoir des espaces fermés, des espaces avec des frontières. Les bars sont devenus de plus en plus mixtes », de façon à inclure les personnes trans et non binaires, explique Mme Chanady.
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> À Montréal, mais aussi partout en Amérique du Nord, « l'une des raisons pour lesquelles il a toujours été difficile de maintenir des espaces lesbiens, c’est que les femmes sont en moyenne moins bien payées que les hommes », explique-t-elle.
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> Difficile alors pour les bars lesbiens de se constituer une clientèle fidèle, prête à dépenser suffisamment d’argent pour se maintenir à flot.
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> D’autant plus que « les femmes sont généralement plus orientées vers l'aménagement de leur vie privée », pointe Line Chamberland.
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> **« Les femmes trouvent davantage une sociabilité qui s'appuie sur le réseau d'amies. Alors que pour les hommes, la vie publique et la présence des bars vont plus de soi. » - Line Chamberland, sociologue retraitée**
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> La clientèle homosexuelle masculine serait aussi plus constante, car les hommes sont socialisés de façon à être « plus axés sur la consommation de la sexualité », dit Mme Chanady.
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> Même son de cloche pour Line Chamberland : « Les lesbiennes vont dans les bars pour se trouver une copine et une fois qu'elles sont en couple, elles ne sortent plus. »
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> « Bien qu'on n'ait pas de statistiques sur ce phénomène précis, je pense que ce cliché vient quand même d'une certaine réalité », ajoute la sociologue.
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> Autre piste d’explication : avec la montée du mouvement queer dans les années 1990, les bars lesbiens en non-mixité ont commencé à être remis en question.
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> « Certains étaient d'avis qu’on avait moins besoin d’avoir des espaces fermés, des espaces avec des frontières. Les bars sont devenus de plus en plus mixtes », de façon à inclure les personnes trans et non binaires, explique Mme Chanady.