npub1z8…v3mll on Nostr: Deux salles, deux ambiances : le crime à géométrie variable Salle 1 Une suspecte ...
Deux salles, deux ambiances : le crime à géométrie variable
Salle 1
Une suspecte algérienne, atteinte de troubles psychiques et sous le coup d'une OQTF, assassine sauvagement une petite fille.
C'EST LA FAUTE À L'IMMIGRATION. Toute entière.
Salle 2
Un homme français, atteint de troubles psychiques, assassine sauvagement une petite fille.
C'EST LA FAUTE AUX JEUX VIDÉO.
Dans les deux salles :
La pathologie ? Ignorée. Pas prise en compte pour expliquer les actes.
Salle 1 : L'étrangère devient une preuve que l’immigration est un danger pour la société. On met l'accent sur son identité et on construit autour d’elle le récit d’un danger public qu’il faudrait éliminer par des mesures politiques répressives.
Salle 2 : Le crime du jeune homme, membre du groupe majoritaire (Owen), est dissocié de son identité. L’analyse ne porte pas sur lui, mais sur des facteurs externes (jeux vidéo, pression sociale, isolement). Son geste devient une tragédie née des circonstances, et non une menace collective.
Les crimes commis par des "autres" sont essentialisés, généralisés et instrumentalisés politiquement.
Les crimes commis par des "semblables" sont contextualisés, atténués et excusés.
Ce n’est pas une coïncidence. C’est une mécanique idéologique.
Salle 1
Une suspecte algérienne, atteinte de troubles psychiques et sous le coup d'une OQTF, assassine sauvagement une petite fille.
C'EST LA FAUTE À L'IMMIGRATION. Toute entière.
Salle 2
Un homme français, atteint de troubles psychiques, assassine sauvagement une petite fille.
C'EST LA FAUTE AUX JEUX VIDÉO.
Dans les deux salles :
La pathologie ? Ignorée. Pas prise en compte pour expliquer les actes.
Salle 1 : L'étrangère devient une preuve que l’immigration est un danger pour la société. On met l'accent sur son identité et on construit autour d’elle le récit d’un danger public qu’il faudrait éliminer par des mesures politiques répressives.
Salle 2 : Le crime du jeune homme, membre du groupe majoritaire (Owen), est dissocié de son identité. L’analyse ne porte pas sur lui, mais sur des facteurs externes (jeux vidéo, pression sociale, isolement). Son geste devient une tragédie née des circonstances, et non une menace collective.
Les crimes commis par des "autres" sont essentialisés, généralisés et instrumentalisés politiquement.
Les crimes commis par des "semblables" sont contextualisés, atténués et excusés.
Ce n’est pas une coïncidence. C’est une mécanique idéologique.