Chronic-Yonic :flag_lesbian: on Nostr: (Continued) > > « Je pense que de ne pas être étiqueté comme un bar gai, mais ...
(Continued)
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> « Je pense que de ne pas être étiqueté comme un bar gai, mais plutôt comme un bar queer friendly, peut nous aider à [...] survivre dans cette économie-là. [...] Tout le monde est le bienvenu à L’idéal », insiste-t-elle.
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> Charlie Malo, une DJ de 28 ans qui se produit régulièrement à L’idéal, décrit le bar comme « sa deuxième maison », où règne un fort sentiment « d'appartenance ».
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> « En tant que DJ, je trouve ça tellement satisfaisant et beau de voir plein de lesbiennes danser librement, sans toujours se dire : "Est-ce qu'il y a quelqu'un qui me regarde?" [...] Je voudrais que toutes les lesbiennes vivent ça », dit-elle.
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> Charlie déplore le manque d’endroits, outre L'idéal, où elle peut sortir avec son groupe d'amies lesbiennes. « On ne se sent pas vraiment à notre place dans des bars d’hommes gais, on se sent souvent un peu jugées, regardées de travers », donne-t-elle en exemple.
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> Pour Tara Chanady, ce sont particulièrement les jeunes femmes en quête de leur identité qui pâtissent de l'absence d'un bar lesbien pérenne. « Ça crée un sentiment de moins exister dans l'espace, surtout quand on est en quête de points de repère. Au début, quand les gens font leur coming-out, ils ne savent pas où aller. »
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> Saz Zenetzis, du Champs, décrit pour sa part une communauté « dispersée » et un « manque de liens entre les différentes générations » de lesbiennes. « C'est certainement dû au fait que nous n'avons pas d'espace qui nous rassemble toutes. »
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> « Il y a plein de collectifs lesbiens qui ont parlé de racheter le Drugstore », laissé à l'abandon depuis 2013, mais un manque de financement fait encore et toujours barrage à leurs ambitions, explique Mme Chanady.
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> Encore aujourd’hui, l’enseigne du Drugstore, installée en 1998, demeure sur la façade de l'immeuble, comme un dernier rappel de l’histoire largement oubliée des bars lesbiens à Montréal.
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> Le Réseau des lesbiennes du Québec a d’ailleurs entamé des démarches pour faire reconnaître la valeur patrimoniale de l'enseigne, et d’ainsi en assurer la préservation.
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> « Je pense que de ne pas être étiqueté comme un bar gai, mais plutôt comme un bar queer friendly, peut nous aider à [...] survivre dans cette économie-là. [...] Tout le monde est le bienvenu à L’idéal », insiste-t-elle.
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> Charlie Malo, une DJ de 28 ans qui se produit régulièrement à L’idéal, décrit le bar comme « sa deuxième maison », où règne un fort sentiment « d'appartenance ».
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> « En tant que DJ, je trouve ça tellement satisfaisant et beau de voir plein de lesbiennes danser librement, sans toujours se dire : "Est-ce qu'il y a quelqu'un qui me regarde?" [...] Je voudrais que toutes les lesbiennes vivent ça », dit-elle.
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> Charlie déplore le manque d’endroits, outre L'idéal, où elle peut sortir avec son groupe d'amies lesbiennes. « On ne se sent pas vraiment à notre place dans des bars d’hommes gais, on se sent souvent un peu jugées, regardées de travers », donne-t-elle en exemple.
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> Pour Tara Chanady, ce sont particulièrement les jeunes femmes en quête de leur identité qui pâtissent de l'absence d'un bar lesbien pérenne. « Ça crée un sentiment de moins exister dans l'espace, surtout quand on est en quête de points de repère. Au début, quand les gens font leur coming-out, ils ne savent pas où aller. »
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> Saz Zenetzis, du Champs, décrit pour sa part une communauté « dispersée » et un « manque de liens entre les différentes générations » de lesbiennes. « C'est certainement dû au fait que nous n'avons pas d'espace qui nous rassemble toutes. »
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> « Il y a plein de collectifs lesbiens qui ont parlé de racheter le Drugstore », laissé à l'abandon depuis 2013, mais un manque de financement fait encore et toujours barrage à leurs ambitions, explique Mme Chanady.
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> Encore aujourd’hui, l’enseigne du Drugstore, installée en 1998, demeure sur la façade de l'immeuble, comme un dernier rappel de l’histoire largement oubliée des bars lesbiens à Montréal.
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> Le Réseau des lesbiennes du Québec a d’ailleurs entamé des démarches pour faire reconnaître la valeur patrimoniale de l'enseigne, et d’ainsi en assurer la préservation.