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Le Temps (Suisse)
Ode au vertige, quand l’accueil du vide donne du poids à notre vie
<img src="https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/187a2614-2987-42bb-89a4-1158a526ba36/medium"; /><p>Trouble physique angoissant et fascinant, danse pernicieuse avec le vide de la falaise ou celui de l’existence, le vertige, en nous laissant entrevoir l’immensité de ce qui nous échappe, constituerait une précieuse voie de connaissance</p><p>Tout d’abord, il y a la pathologie. Face au vide, les jambes sont en coton, le corps tremble, craint la chute, se paralyse et il devient difficile de se maîtriser. Sueurs froides, chaudes, nausée, angoisse, accélération du rythme cardiaque… On parle d’une discordance des éléments sensoriels (vision, oreille interne ou proprioception). Le trouble survient de façon aléatoire ou récurrente, il dépend des circonstances, il peut être présent depuis toujours comme disparaître brusquement.</p><p>Les raisons, on ne les connaît pas. Le vertige se situe dans la «partie fantastique du cerveau, c’est-à-dire, celle qui imagine ce qu’on ne voit point», écrit La Mettrie, dans son <em>Traité du vertige</em>, paru au XVIIIe siècle. Dès lors, le vertige ne se soigne pas, il se dompte, grâce à l’habituation d’une part: à force de mises en situation, le cerveau va se spécialiser, travailler l’équilibration (le corps exécute le geste, et le cerveau ne s’oppose pas à cette réalisation), et grâce à l’extrême concentration d’autre part: les alpinistes, grimpeurs, par exemple, sont dans l’immédiate perception du geste efficace à produire.</p><a href="/articles/ode-au-vertige-quand-l-accueil-du-vide-donne-du-poids-a-notre-vie">Voir plus</a>
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Ode au vertige, quand l’accueil du vide donne du poids à notre vie
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