Alexis Roussel on Nostr: Les nouveaux droits de la société numérique La reconnaissance de la vie ...
Les nouveaux droits de la société numérique
La reconnaissance de la vie numérique, c’est-à-dire une extension de l’existence physique des individus dans un nouvel espace au travers de leurs données, passe par la protection de l’intégrité numérique. Cette notion s’imbrique dans la consécration du droit à la vie, notamment garanti par la Convention européenne des droits de l’homme. Au même titre qu’il y a une intégrité physique et mentale, on doit considérer qu’il y a une intégrité numérique. Celle-ci doit être protégée car par nature elle peut être mise en danger par des comportements inadéquats.
Ainsi une réflexion sur les droits humains à l’aune de la société numérique peut être entreprise. Il n’existe pas de droits numériques. Nos droits acquis s’appliquent également à nos existences numériques. La mise en œuvre pratique du respect de ces droits doit évidemment prendre en compte les spécificités du nouvel espace dans lequel ces droits s’appliquent. Les réflexions qui suivent sont le fruit de quelques exemples et non d’une liste exhaustive. Il s’agit cependant d’un exercice indispensable pour faire émerger les contours d’une société numérique qui place au centre de sa considération les intérêts humains, la sensibilité de l’homme, sa vulnérabilité et ses libertés.
Pour entamer cette réflexion, rien de mieux que de revenir à l’essentiel : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui déclare à l’article 2 que le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. Il faut bien évidemment comprendre l’ensemble des libertés consacrées par ladite déclaration universelle, liberté d’expression, de conscience, de religion mais aussi la libre circulation.
Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et Grégoire Barbey
La reconnaissance de la vie numérique, c’est-à-dire une extension de l’existence physique des individus dans un nouvel espace au travers de leurs données, passe par la protection de l’intégrité numérique. Cette notion s’imbrique dans la consécration du droit à la vie, notamment garanti par la Convention européenne des droits de l’homme. Au même titre qu’il y a une intégrité physique et mentale, on doit considérer qu’il y a une intégrité numérique. Celle-ci doit être protégée car par nature elle peut être mise en danger par des comportements inadéquats.
Ainsi une réflexion sur les droits humains à l’aune de la société numérique peut être entreprise. Il n’existe pas de droits numériques. Nos droits acquis s’appliquent également à nos existences numériques. La mise en œuvre pratique du respect de ces droits doit évidemment prendre en compte les spécificités du nouvel espace dans lequel ces droits s’appliquent. Les réflexions qui suivent sont le fruit de quelques exemples et non d’une liste exhaustive. Il s’agit cependant d’un exercice indispensable pour faire émerger les contours d’une société numérique qui place au centre de sa considération les intérêts humains, la sensibilité de l’homme, sa vulnérabilité et ses libertés.
Pour entamer cette réflexion, rien de mieux que de revenir à l’essentiel : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui déclare à l’article 2 que le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. Il faut bien évidemment comprendre l’ensemble des libertés consacrées par ladite déclaration universelle, liberté d’expression, de conscience, de religion mais aussi la libre circulation.
Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et Grégoire Barbey