Only21-NJ on Nostr: Gros débat en ce moment depuis la sortie de la vidéo de Blast avec Salomé Saqué ...
Gros débat en ce moment depuis la sortie de la vidéo de Blast avec Salomé Saqué et Nastasia Hadjadji.
En particulier sur la neutralité (ou non) de #Bitcoin en tant qu'outil.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est apolitique et je vais vous dire pourquoi.
C'est un outil à disposition de tout le monde, librement utilisable et facultatif. Si vous l'utilisez, c'est que vous le voulez, non parce qu'on vous y oblige de quelque manière que ce soit.
Vouloir lui attacher une matrice idéologique pour le critiquer et trouver un angle d'attaque est, à mon sens, fallacieux.
Nastasia Hadjadji dépeint une matrice réactionnaire, conservatrice, d'extrême-droite, complotiste et populiste. Elle base intégralement son discours sur les quelques membres de l'Alt Right américaine qui, très tôt, se sont emparés de Bitcoin.
Quand bien même ce serait vrai, le fait que Bitcoin rassemble une communauté hétéroclite de gens aux intérêts politiques et économiques "en tout point antagonistes" (et je reprends ici les propres mots de la journaliste, qui reconnaît elle-même cet état de fait) définit bien plus ce qu'il est.
C'est un commun dans lequel une grande diversité de personnes se retrouve et qui, politiquement, rassemble bien au-delà de l'extrême-droite.
Peu importe son bord politique, rien n'empêche d'avoir recours à Bitcoin et d'y trouver un intérêt. Car expliquer que Bitcoin sert un agenda politique suggère qu'il n'aurait d'intérêt que pour cet agenda politique et donc uniquement pour les personnes qui y adhèrent. Ce qui est factuellement faux, on l'a dit. Utiliser Bitcoin ne va pas de paire avec le fait de prendre sa carte au Rassemblement National.
D'ailleurs, rappelons que la majorité des utilisateurs de Bitcoin aujourd'hui dans le monde sont des habitants de pays pauvres ou en voie de développement de l'hémisphère Sud, notamment Amérique Latine et Afrique, souvent en proie à de fortes dévaluations monétaires, à l'hyperinflation ou encore à des banques fermées pour empêcher un bank run. Vous pensez vraiment que toutes ces personnes se posent la question de leur couleur politique ou de la prétendue matrice idéologique qu'il y aurait derrière Bitcoin ?
Au passage, Nastasia Hadjadji défend aussi dans son livre que Bitcoin et l'écosystème #cryptos sont un système néocolonial vis-à-vis de ces pays-là... Alors même que nous en sommes aux balbutiements en termes d'adoption et que ce sont dans ces pays-là que l'on trouve les plus forts taux d'utilisation.
C'est pourquoi je pense qu'un outil est bien plus définit par ses usages.
Un outil, fut-il créé dans un certain but politique, n'a d'impact que s'il est utilisé et c'est donc cet usage qui va déterminer l'impact de l'outil, non sa prétendue matrice idéologique. Car l'usage qui en sera fait ne sera peut-être pas du tout conforme à la vision de ses créateurs.
En voici un exemple 👇
#btc #hodl #bitcoins #politique #nostrfr
En particulier sur la neutralité (ou non) de #Bitcoin en tant qu'outil.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est apolitique et je vais vous dire pourquoi.
C'est un outil à disposition de tout le monde, librement utilisable et facultatif. Si vous l'utilisez, c'est que vous le voulez, non parce qu'on vous y oblige de quelque manière que ce soit.
Vouloir lui attacher une matrice idéologique pour le critiquer et trouver un angle d'attaque est, à mon sens, fallacieux.
Nastasia Hadjadji dépeint une matrice réactionnaire, conservatrice, d'extrême-droite, complotiste et populiste. Elle base intégralement son discours sur les quelques membres de l'Alt Right américaine qui, très tôt, se sont emparés de Bitcoin.
Quand bien même ce serait vrai, le fait que Bitcoin rassemble une communauté hétéroclite de gens aux intérêts politiques et économiques "en tout point antagonistes" (et je reprends ici les propres mots de la journaliste, qui reconnaît elle-même cet état de fait) définit bien plus ce qu'il est.
C'est un commun dans lequel une grande diversité de personnes se retrouve et qui, politiquement, rassemble bien au-delà de l'extrême-droite.
Peu importe son bord politique, rien n'empêche d'avoir recours à Bitcoin et d'y trouver un intérêt. Car expliquer que Bitcoin sert un agenda politique suggère qu'il n'aurait d'intérêt que pour cet agenda politique et donc uniquement pour les personnes qui y adhèrent. Ce qui est factuellement faux, on l'a dit. Utiliser Bitcoin ne va pas de paire avec le fait de prendre sa carte au Rassemblement National.
D'ailleurs, rappelons que la majorité des utilisateurs de Bitcoin aujourd'hui dans le monde sont des habitants de pays pauvres ou en voie de développement de l'hémisphère Sud, notamment Amérique Latine et Afrique, souvent en proie à de fortes dévaluations monétaires, à l'hyperinflation ou encore à des banques fermées pour empêcher un bank run. Vous pensez vraiment que toutes ces personnes se posent la question de leur couleur politique ou de la prétendue matrice idéologique qu'il y aurait derrière Bitcoin ?
Au passage, Nastasia Hadjadji défend aussi dans son livre que Bitcoin et l'écosystème #cryptos sont un système néocolonial vis-à-vis de ces pays-là... Alors même que nous en sommes aux balbutiements en termes d'adoption et que ce sont dans ces pays-là que l'on trouve les plus forts taux d'utilisation.
C'est pourquoi je pense qu'un outil est bien plus définit par ses usages.
Un outil, fut-il créé dans un certain but politique, n'a d'impact que s'il est utilisé et c'est donc cet usage qui va déterminer l'impact de l'outil, non sa prétendue matrice idéologique. Car l'usage qui en sera fait ne sera peut-être pas du tout conforme à la vision de ses créateurs.
En voici un exemple 👇
#btc #hodl #bitcoins #politique #nostrfr