Clash Mtl on Nostr: Nous publions ci-dessous une soumission anonyme. Toute lutte qui perturbe le ...
Nous publions ci-dessous une soumission anonyme. Toute lutte qui perturbe le quotidien connaîtra la répression ; face à elle, la solidarité est en effet notre arme. Nous souhaitons également rappeler que les prisons sont remplies de détenu.e.s non-violent.e.s, que ce soient des usagers de drogues ou des personnes condamnées pour crimes « économiques ». La prison n'est pas non plus une solution aux situations de violence. Libérons-les tou.te.s! À bas le système!
***
Ce mardi nous avons vu, comme vous, les nouvelles. Nous avons appris que le pont Jacques-Cartier était bloqué par deux activistes qui dénonçaient la complicité des nos gouvernements dans la crise climatique. Deux militants qui, comme des milliers d'autres, ont mis leur sécurité et leur liberté en jeu pour porter une lutte qui les dépassent.
Comme vous, nous avons vu les réactions ridicules de tout l'appareil de propagande capitaliste qui les salissaient dans les médias.
Et peut-être que, comme nous, votre cœur s'est serré quand vous avez lu que l'opération policière commençait. Peut-être que, comme nous, vous avez déjà fait les frais de la brutalité policière pour avoir osé lutter pour un monde meilleur.
Peut-être que, comme nous, vous vous êtes inquiétés quand vous avez lu que les deux militants, ainsi que la militante qui faisait office de liaison police pendant l'action, n'allaient pas être libérés le jour même.
Mais peu importe comment vous vous sentez face à tout cela, votre sang devrait bouillir face au traitement répressif des trois militant-es arrêté-es.
L'emprisonnement préventif de militant-es, le non-respect du droit à une audience de libération rapide et l'impossibilité de leurs avocats de les rejoindre devraient vous inquiéter au plus haut point.
Depuis les dernières années, la répression abusive de militant-es est en pleine explosion. On pense à la militante condamnée pour possession d'armes à feu parce qu'elle aurait supposément eu des feux d'artifice dans son sac à dos. On pense à la centaine de militant-es arrêté-es dans les mobilisations pour la Palestine depuis le printemps dernier.
Quelque chose de grave est en train de se passer. Nous ne pouvons tolérer un tel durcissement de la répression.
Nous devons toustes nous tenir droit face à ce cas aberrant de violence juridique envers les militant-es qui se battent pour nous toustes !
Le gouvernement doit comprendre qu'on ne peut enfermer un mouvement.
On ne met pas le futur derrière les barreaux.
-Le comité de solidarité avec les prisonniers politiques (CSPP)
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Ce mardi nous avons vu, comme vous, les nouvelles. Nous avons appris que le pont Jacques-Cartier était bloqué par deux activistes qui dénonçaient la complicité des nos gouvernements dans la crise climatique. Deux militants qui, comme des milliers d'autres, ont mis leur sécurité et leur liberté en jeu pour porter une lutte qui les dépassent.
Comme vous, nous avons vu les réactions ridicules de tout l'appareil de propagande capitaliste qui les salissaient dans les médias.
Et peut-être que, comme nous, votre cœur s'est serré quand vous avez lu que l'opération policière commençait. Peut-être que, comme nous, vous avez déjà fait les frais de la brutalité policière pour avoir osé lutter pour un monde meilleur.
Peut-être que, comme nous, vous vous êtes inquiétés quand vous avez lu que les deux militants, ainsi que la militante qui faisait office de liaison police pendant l'action, n'allaient pas être libérés le jour même.
Mais peu importe comment vous vous sentez face à tout cela, votre sang devrait bouillir face au traitement répressif des trois militant-es arrêté-es.
L'emprisonnement préventif de militant-es, le non-respect du droit à une audience de libération rapide et l'impossibilité de leurs avocats de les rejoindre devraient vous inquiéter au plus haut point.
Depuis les dernières années, la répression abusive de militant-es est en pleine explosion. On pense à la militante condamnée pour possession d'armes à feu parce qu'elle aurait supposément eu des feux d'artifice dans son sac à dos. On pense à la centaine de militant-es arrêté-es dans les mobilisations pour la Palestine depuis le printemps dernier.
Quelque chose de grave est en train de se passer. Nous ne pouvons tolérer un tel durcissement de la répression.
Nous devons toustes nous tenir droit face à ce cas aberrant de violence juridique envers les militant-es qui se battent pour nous toustes !
Le gouvernement doit comprendre qu'on ne peut enfermer un mouvement.
On ne met pas le futur derrière les barreaux.
-Le comité de solidarité avec les prisonniers politiques (CSPP)