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(Je ne sais pas bien pourquoi je m'énervais le 13 décembre 2019, mais il devait y avoir une raison et puis , c’est comme "Merde", ça va avec tout dans l'éducation nationale)
Une Éducation Nationale
J'ai l’Éducation Nationale dans le sang...
7 quartiers de noblesse de hussards noirs de la république.
Aussi loin qu'on puisse remonter dans mon arbre généalogique*, y'a des profs. (et des paysans pour nourrir et élever les profs). Le dernier qui a pas fait prof était fonctionnaire au cadastre du canal du midi, en 1830)
Chez moi, on faisait pas une (ronéo) photocopie à usage perso sur la (ronéo) photocopieuse du bahut. Chez moi, on fondait l’École Libératrice, puis le SGEN.
(bon on s'en vante plus trop maintenant, on a un poil honte de la CFDT depuis le temps.)
puis le lycée autogéré de Paris...
puis la librairie de l'EN.
(Sans déconner, ma famille s'est arrangée pour se trouver dans tous les naufrages à côté du capitaine)
A la sortie du bac en 1985,, je suis devenue surveillante d'externat pour payer mes études de psycho et de lettres.
(Chez moi, on avait le culte de l'indépendance et de l'autonomie : à 18 ans, va vivre ta vie)
(Non, on m'a pas jetée dehors, juste ça paraissait évident à tout le monde, moi la première et, à l'époque, OUI IL SUFFISAIT de traverser la rue !)
J'ai passé le concours d'instit, j'ai eu la partie théorique du concours, on m'a virée au pratique parce que, je cite l'inspectrice : "J'avais un regard critique sur l'institution" .
(En fait, y'avait un truc que j'avais pas capté dans mon immense naïveté et malgré mon appartenance au sérail : le regard critique, c'est PAS AVANT la titularisation.)
La même inspectrice qui aurait préféré crever que m'avoir comme subordonnée m'a envoyée postuler maîtresse auxiliaire.
("vous serez très heureuse en lycées et collèges" O_o va comprendre)
(Et vous savez quoi ? Elle a eu RAISON^^),
J'ai été une prof heureuse, zélée et loyale pendant longtemps.
J'ai passé le concours interne au bout de 5 ans.
(Et je suis arrivée 3°.)
j'ai tout connu : le 93, les classes surchargées sans vitres et sans chauffage où l'herbe poussait l'été, les emplois du temps de merde qui faisaient que malgré 18 heures à faire je restais quasi 5 jours sur 7 de 8H à 18H au bahut, les nominations tous les ans ailleurs à deux heures de chez moi, les réformes, et je suis toujours restée heureuse et je croyais à ce que je faisais.
ça fait genre 34 ans, TRENTE QUATRE PUTAINS D’ANNÉES que je bosse pour l'EN.
Au bout de 34 ans, elle me crache à la gueule une fois de trop en comptant comme toujours sur ma loyauté et mon dévouement.
Vous savez quoi là les mecs (blancs et boomers) ?
Je sens que mon zèle va vachement s'en ressentir...**
*Loin, c'est à dire 1809 ^^, après c'est flou.
** Et ma loyauté boit des mojitos sur le pont de mon yacht joliment nommé "Allez Tous Bien Vous Faire Cuire Le Cul A La Plancha"
Une Éducation Nationale
J'ai l’Éducation Nationale dans le sang...
7 quartiers de noblesse de hussards noirs de la république.
Aussi loin qu'on puisse remonter dans mon arbre généalogique*, y'a des profs. (et des paysans pour nourrir et élever les profs). Le dernier qui a pas fait prof était fonctionnaire au cadastre du canal du midi, en 1830)
Chez moi, on faisait pas une (ronéo) photocopie à usage perso sur la (ronéo) photocopieuse du bahut. Chez moi, on fondait l’École Libératrice, puis le SGEN.
(bon on s'en vante plus trop maintenant, on a un poil honte de la CFDT depuis le temps.)
puis le lycée autogéré de Paris...
puis la librairie de l'EN.
(Sans déconner, ma famille s'est arrangée pour se trouver dans tous les naufrages à côté du capitaine)
A la sortie du bac en 1985,, je suis devenue surveillante d'externat pour payer mes études de psycho et de lettres.
(Chez moi, on avait le culte de l'indépendance et de l'autonomie : à 18 ans, va vivre ta vie)
(Non, on m'a pas jetée dehors, juste ça paraissait évident à tout le monde, moi la première et, à l'époque, OUI IL SUFFISAIT de traverser la rue !)
J'ai passé le concours d'instit, j'ai eu la partie théorique du concours, on m'a virée au pratique parce que, je cite l'inspectrice : "J'avais un regard critique sur l'institution" .
(En fait, y'avait un truc que j'avais pas capté dans mon immense naïveté et malgré mon appartenance au sérail : le regard critique, c'est PAS AVANT la titularisation.)
La même inspectrice qui aurait préféré crever que m'avoir comme subordonnée m'a envoyée postuler maîtresse auxiliaire.
("vous serez très heureuse en lycées et collèges" O_o va comprendre)
(Et vous savez quoi ? Elle a eu RAISON^^),
J'ai été une prof heureuse, zélée et loyale pendant longtemps.
J'ai passé le concours interne au bout de 5 ans.
(Et je suis arrivée 3°.)
j'ai tout connu : le 93, les classes surchargées sans vitres et sans chauffage où l'herbe poussait l'été, les emplois du temps de merde qui faisaient que malgré 18 heures à faire je restais quasi 5 jours sur 7 de 8H à 18H au bahut, les nominations tous les ans ailleurs à deux heures de chez moi, les réformes, et je suis toujours restée heureuse et je croyais à ce que je faisais.
ça fait genre 34 ans, TRENTE QUATRE PUTAINS D’ANNÉES que je bosse pour l'EN.
Au bout de 34 ans, elle me crache à la gueule une fois de trop en comptant comme toujours sur ma loyauté et mon dévouement.
Vous savez quoi là les mecs (blancs et boomers) ?
Je sens que mon zèle va vachement s'en ressentir...**
*Loin, c'est à dire 1809 ^^, après c'est flou.
** Et ma loyauté boit des mojitos sur le pont de mon yacht joliment nommé "Allez Tous Bien Vous Faire Cuire Le Cul A La Plancha"