Alexis Roussel on Nostr: Le consentement numérique L’expression du consentement est un prérequis ...
Le consentement numérique
L’expression du consentement est un prérequis fondamental dans l’organisation de notre société libre. Le consentement permet d’admettre une atteinte à l’intégrité d’une personne surtout si cela peut être bénéfique pour la personne et la société. Il existe aussi des consentements implicites décrits par la maxime "Qui ne dit mot, consent". Mais dans certains domaines, comme celui de l’intégrité sexuelle, le débat fait rage. Dans une société plus individualiste, l’idée que l’absence de refus ne puisse pas être considérée comme un consentement éclairé se répand. Même si cela parait être une évidence, cela ne se traduit pas toujours de la même façon sur le plan judiciaire. L’exemple du consentement sexuel nous montre que la manière dont la société aborde le consentement en fonction des domaines évolue constamment selon l’état de la morale commune. Dans le domaine du numérique, la situation qui a prévalu jusqu’ici était un peu similaire à cette notion de consentement implicite, mais de manière encore plus retorse : le consentement était considéré comme acquis a priori et seule l’expression d’un refus de la part d’un individu pouvait éventuellement changer la donne.
Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et Grégoire Barbey
L’expression du consentement est un prérequis fondamental dans l’organisation de notre société libre. Le consentement permet d’admettre une atteinte à l’intégrité d’une personne surtout si cela peut être bénéfique pour la personne et la société. Il existe aussi des consentements implicites décrits par la maxime "Qui ne dit mot, consent". Mais dans certains domaines, comme celui de l’intégrité sexuelle, le débat fait rage. Dans une société plus individualiste, l’idée que l’absence de refus ne puisse pas être considérée comme un consentement éclairé se répand. Même si cela parait être une évidence, cela ne se traduit pas toujours de la même façon sur le plan judiciaire. L’exemple du consentement sexuel nous montre que la manière dont la société aborde le consentement en fonction des domaines évolue constamment selon l’état de la morale commune. Dans le domaine du numérique, la situation qui a prévalu jusqu’ici était un peu similaire à cette notion de consentement implicite, mais de manière encore plus retorse : le consentement était considéré comme acquis a priori et seule l’expression d’un refus de la part d’un individu pouvait éventuellement changer la donne.
Extrait de « Notre si précieuse intégrité numérique » par Alexis Roussel et Grégoire Barbey